Le Club



Qui sommes-nous?

MPV peut se résumer en quelques mots:

l'apprentissage de la voltige pour tous et jusqu'au plus haut niveau.

 

MPV est une structure associative, basée sur le bénévolat, capable d'accompagner chaque pilote selon ses objectifs, et labellisée club sportif de haut niveau.

 

 

Unique club de voltige itinérant en France, MPV accueille avec le même sourire et une égale simplicité les pilotes débutants, ainsi que les voltigeurs confirmés.

 

Les voltigeurs de MPV font partie d'un des plus gros aéro-clubs de voltige de France. Aujourd’hui du premier cycle jusqu’au niveau international, on les retrouve partout sur les podiums en compétitions nationales et internationales, y compris en Equipe de France.


Fonctionnement

MPV est une association à but non lucratif se basant sur le bénévolat de ses membres. Chacun apporte ses compétences au fonctionnement du club. MPV met à disposition de ses membres une flotte complète d’appareils de voltige permettant à chacun de ses membres de voler sur un avion adapté à son niveau.


En semaine, depuis les aérodromes de Lasbordes ou Muret, le CAP 10 est plus particulièrement dédié à l’instruction. 
Les week-ends MPV circule de terrains en terrains pour les entraînements et l’instruction.  

La progression se fait accompagné par une équipe d’instructeurs et entraîneurs reconnus.
Vous pouvez retrouver MPV sur les différents terrains de la région Sud-Ouest en particulier à Castelnaudary, Moissac et Saint-Girons. Cette rotation permet à un maximum de pilotes de découvrir la voltige.  

MPV s’engage à respecter strictement les consignes de la DGAC dans le cadre de l’utilisation de ces plateformes et les horaires d’évolution afin de participer à la bonne harmonie de ces terrains qui sont des bases de loisirs exceptionnelles permettant à plusieurs de nos pilotes d’atteindre le plus haut niveau sportif (Champion de France, Champion du monde par équipe etc…).
 
Si vous désirez rejoindre MPV, rendez-vous en page Contact !

L'histoire du club

L'histoire commence en 1985. Un petit groupe de voltigeurs évoluant à Lasbordes se forme, et deux compères vont être les initiateurs, ou plutôt les rassembleurs de ce qui va devenir l’A.T.V.A . Non les ministres des finances de l’époque n’y sont pour rien, c’est l’Association Toulousaine de Voltige Aérienne, club reconnu par la FNA. Nombre d’avions : 0.

L’envie de faire de la voltige va se propager à toute la plateforme.

Ce petit groupe, animé par « Le belge », va se mettre en quête d’un avion, un cap 10 d’occasion, financé par des provisions sur compte. Cet avion sera le MU, expédié de  Tahiti par caisses. L’affaire ne sera finalisée qu'après ouverture à l'arrivée en métropole, et vérification de l’avion… Sage précaution puisque l’examen final démontrera que le bois a pourri sous les tropiques et que l’avion est inutilisable. Espoir déçu mais il en faut plus pour les décourager !

 

En 1990, après avoir convaincu les politiques et l’administration qu'au delà d'être de fougueux pilotes, ils n'en étaient pas moins très sérieux, ils se proposent pour organiser les championnats du Monde de 1992 à Toulouse, la France ayant été choisie comme pays d'accueil.

Un dossier est monté, un soutien de toutes les institutions leur est accordé, mais c’est Le Havre qui est choisi… D’autres auraient été abattus pour moins que çà, mais fin 1990, l’URSS en déconfiture indique qu’elle ne pourra pas tenir ses engagements pour organiser les championnats d’Europe en 1991. Les instances se retournent donc vers Toulouse et lui demandent si elle est prête à relever le défi impossible dans les 6 mois. Impossible n'est pas Occitan!

L’A.T.V.A relève ce défi et, à l’Assemblée de janvier 1991, l’A.T.V.A prend le nom de MIDI-PYRENEES VOLTIGE. La machine est lancée !

Le club est alors soutenu par la région pour l'achat d'un CAP 231, le dernier né des ateliers Mudry. L'organisation des championnats d’Europe de Muret est sans faille. Les compétiteurs, participants, staffs internationaux, etc… citeront longtemps la qualité de l’organisation de ces championnats !

Fin 91, avec des dettes (20% du CAP 231 F-GKKB à payer), MPV n’a que 2 personnes qui peuvent voler sur le monoplace. Les autres membres volent sur le CAP 10 (UH) en location. L’enthousiasme qui règne fait que le club décide de passer la vitesse supérieure et d’acheter un CAP 10. Ce sera le F-GMPV, acheté neuf en copropriété avec le Languedoc (club qui deviendra l’ACTMP). Le but : disposer d’un avion permettant à celui ou celle qui est au fin fond de la région de découvrir aussi les joies de la voltige. L’euphorie qui en résulte sera exceptionnelle et 550 heures seront faites en 1992, avec beaucoup de débutants. Merci Gim !

La dynamique ne s’arrête pas là : en 1993, l’EPAG à Tarbes supprime son unité et vend ses avions. On nous propose d’en racheter un. Ok : il est bien, pas cher, mais MPV est sans le sou. Alors tout le monde met un gros paquet de provision sur son compte, on complète avec un emprunt et on achète le YF.

Un club sans toit, 3 avions dispersés, un lien Internet : nous sommes le 1er club de voltige réel et virtuel à la fois. Grâce aux deux CAP 10, à tous les instructeurs que Gim a formés à la voltige, on est en mesure de prêter les avions et d’être le club régional complémentaire des autres clubs.

MPV est devenu ce que ses fondateurs n’avaient pas eu l’audace d’exprimer lors de sa création. Rêves et utopies peuvent aussi se concrétiser.

En 1994, le CAP231 est remplacé par le tout nouveau CAP231EX, récemment champion du monde en Hongrie avec Xavier de Lapparent. En 1999, cet avion sera remplacé par le tout nouveau chef d’œuvre de chez Mudry, le CAP232. MPV aura pendant toute son histoire un avion monoplace à la pointe des performances.

A l'aube du millénaire, MPV se lance dans l'organisation des WAC2000, qui auront lieu à Muret. Événement qui restera gravé dans la mémoire de tous les passionnés d'aviation de la région.

 Courant 2003, une nouvelle aile en carbone est étudiée pour les CAP 10: MPV fait rétrofiter ses deux avions biplaces pour les maintenir au niveau et plein potentiel !

 En 2007, l'éternelle question d'un avion intermédiaire entre le CAP 10, avion école, et le CAP 232, avion de compétition haute performance, se pose toujours. La transition entre ces 2 avions est très difficile (l'auteur de ces lignes peut en témoigner). Le choix du club se porte sur un Extra 200, acheté d'occasion aux USA. Ce choix impliquera de se séparer de notre deuxième CAP 10, qui ira chez les Ch'tis. L'Extra 200 fera son premier vol au club début 2009. 

 Outre sa politique de formation, MPV a organisé en collaboration avec les aéroclubs de la région Toulousaine de nombreuses compétitions nationales. Depuis 2010, la fédération nationale aéronautique a décidé de donner une visibilité particulière aux championnats de France monoplace. Cette décision implique une organisation sans faille, du fait de l'ouverture au public et aux médias, via l'organisation d'un meeting de clôture. En avril 2011, Niort est contraint d'annuler l'organisation des championnats de France monoplaces, et la fédération demande à Toulouse d'héberger  l'organisation des championnats de France à Castres. Cette tâche, à priori impossible, sera gérée par MPV en moins de deux mois. Cette compétition, parrainée par Laurent Cabrol et Michel Drucker, restera longtemps une référence.

 L'arrivée sur le marché de nouveaux avions monoplaces (Extra 330, Xtreme...) va doucement pousser les avions Mudry loin des podiums des compétitions de niveau Unlimited. Ce constat établi en 2013 se confirme, malgré le titre de championne du monde d'Aude Lemordant (ancienne pensionnaire du club) sur CAP332. Le choix d'un avion de remplacement se restreint à l'EA330SC et à l'Xtreme XA41 du fait de la nécessité d'avoir un avion certifié, pour faciliter l'exploitation au sein d'un aéro-club. Quelques membres de MPV iront en mai 2013 essayer un Extra 330SC en Espagne, et reviendront enthousiasmés de cette expérience.

 En conséquence, notre vénérable F-GIXY, après un dernier titre de 4ème aux championnats d'Europe Advanced en Pologne en 2013 avec Louis Vanel, est vendu en 2015 et vit sa seconde vie aux Etats-Unis, nous envoyant régulièrement des nouvelles via Facebook. 

 MPV exploite ensuite pendant 5 ans en location un Extra 330SC, le F-HLAS et décide d’acquérir en 2019 l’Extra330SC F-HXAL, l’avion d’Aude Lemordant.